lundi 18 juin 2012

Le grand huit


Le grand huitJanet Evanovich
Editions Payot (2005)
Traduit de l’américain par Philippe Loubat-Delranc

Huitième épisode des aventures de Stéphanie Plum, chasseuse de primes à Trenton dans le New-Jersey. Comme d’habitude, Stéphanie court après les DDC récalcitrants, et une fois de plus, elle a fort à faire. Andy Bender va lui coûter cher en menottes, lui qui réussit à fuir alors que Stéphanie l’a enchainé à sa propre voiture. 
Et puis, parce qu’elle n’écoute que son bon cœur, Stéphanie a accepté de rechercher Evelyn, la petite fille de Mabel, la voisine des parents de Stéphanie. Evelyn, qui vient de divorcer, a disparu avec sa fille Annie. En plus du souci que lui cause cette disparition, Mabel s’inquiète, car sa maison sert de garantie pour la caution de garde d’enfants demandée par le juge chargé du divorce. Si Evelyn ne revient pas avec Annie, la maison de Mabel sera vendue et elle se retrouvera à la rue. 
Sans grande conviction, Stéphanie se lance sur la trace d’Evelyn et ne tarde pas à se rendre compte qu’elle n’est pas la seule. Le propriétaire d’Evelyn, Eddie Abruzzi, à demi maffieux, veut à tout prix la retrouver et ne lésine pas sur les moyens et les menaces. Stéphanie va mettre du temps à comprendre qu’il y a autre chose en jeu que le loyer de l’appartement. 
Heureusement, elle peut compter sur l’aide de Ranger et de Joe Morelli, les deux hommes de sa vie. Sans compter Lula, Mamie Mazur et un nouveau venu, Albert Khloune, peut-être aussi gaffeur que Stéphanie, mais plein de ressources quand vient l'heure de manger.

J’ai bien aimé cet épisode, un peu différent des autres car cette fois, les dangers auxquels est confrontée Stéphanie sont plus sérieux qu’auparavant. Même Ranger s’inquiète pour elle, lui qui d’habitude est plutôt amusé par les péripéties de ses enquêtes. Et puis, Stéphanie commence à prendre conscience de ce qu’elle attend de l’amour, partagée entre Ranger et Morelli, l’un du côté de l’aventure sans lendemain et sans promesses, l’autre du côté de l’attachement durable et solide, même si rien n’est définitivement réglé. 
Je me demande ce que nous réserve le prochain épisode ?

Un extrait pour se mettre dans l'ambiance de Trenton (page 125) :
Je commandai un double mocacchino au lait écrémé et sirop de caramel et gagnai une place au comptoir devant la vitrine. Je me glissai à côté d'une vieille dame aux cheveux teints en roux flamboyant hérissés sur sa tête en une coupe punk. Elle était petite, grassouillette, des joues et un corps ronds comme une pomme. Elle portait de grosses boucles d'oreilles en turquoise et argent, des bagues sophistiquées à chacun de ses doigts noueux, un survêtement en polyester blanc et des tennis à plate-forme. Un magma de mascara épaississait ses cils. Son rouge à lèvres sombre s'était transféré de sa bouche à sa tasse de cappucino.
D'autres avis chez Tamara, Karine et Petite Fleur.
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