A bientôt !
vendredi 22 février 2008
Y aura-t-il de la neige dans les Pyrénées ?
A bientôt !
jeudi 21 février 2008
Après le tremblement de terre
Après le tremblement de terre – Haruki Murakami
Publié en 2002 chez 10/18.
Traduit du japonais par Corine Atlan
Le tremblement de terre dont il s'agit ici est celui de Kobe, survenu en 1995. Bien qu'il ait donné son titre au livre, il en est finalement très peu question dans le texte. Il est juste évoqué dans la plupart des nouvelles simplement comme une référence dans le temps. Mais au travers de la lecture, on comprend qu'il a marqué pour chacun des personnages une rupture, la fin ou le début de quelque chose.
Mon texte préféré est le deuxième du recueil : Paysage avec Fer. L'héroine, Junko vit sur la côte avec un jeune surfeur. Elle a lié connaissance avec un artiste, Miyake, dont l'occupation préférée est de collecter du bois flotté sur la plage et d'allumer de grand feux, la nuit, lorsque le tas de bois est suffisamment conséquent. Junko et Miyaké passent ainsi de longues nuits à contempler le feu sur la plage.
J'ai également aimé le dernier texte, Galette au miel, qui évoque les relations au fil des années entre deux hommes et une femme qui se sont connus à l'université. Junpei a toujours été amoureux de Sayoko, mais ne s'est pas déclaré assez vite. C'est Takatsuki qui l'a épousée, puis ils ont divorcé. C'est le tremblement de terre qui va donner le courage à Junpei de sortir de sa réserve et de parler de ses sentiments à Sayoko, plusieurs années plus tard. En lisant cette histoire, j'ai beaucoup pensé au film de François Truffaut, Jules et Jim.
Quelques liens à propos de ce livre : ici, là, encore là ou là.
vendredi 15 février 2008
La femme en vert
Paru en janvier 2007 chez Points Seuil.
Traduit de l'islandais par Eric Boury
Un squelette est découvert dans un quartier en périphérie de Reykjavik. Le commissaire Erlendur dirige l'enquête afin de découvrir qui est la victime et dans quelles circonstances elle a été tuée. Il est assisté de ses adjoints, Elinborg et Sigurdur Oli.
Parallèlement au récit de l'enquête, nous suivons Erlendur dans la recherche de sa fille, Eva Lind, qu'il sait en difficulté, puis ensuite dans son attente du réveil de celle-ci, à l'hôpital, où elle est plongée dans le coma.
L'auteur raconte également la vie d'une famille, avant guerre, dont la mère est victime de la violence de son mari. On devine rapidement qu'elle a sans doute quelque chose à voir avec le squelette, mais la vérité n'éclate qu'à la fin du livre.
Ce qui marque ce roman, c'est la lenteur, imposée à l'histoire par le fait que ce sont des archéologues qui doivent dégager le squelette de la terre où il est enfoui, et qu'ils le font à leur rythme, qui n'est pas celui habituel des enquêtes de police. Cette lenteur permet à Erlendur de consacrer du temps à sa fille et de réfléchir au sens de sa vie.
J'ai reçu ce livre de Marie, dans le cadre du swap Lit-Thé-rature. C'est le premier roman que je lis de cet auteur, et j'ai été conquise par cette histoire, qui va au-delà d'une simple enquête policière.
Ce livre fait partie de mon défi lecture 2008, pour la catégorie "une couleur dans le titre".
Il a reçu le grand prix littéraire des lectrices de Elle 2007.
D'autres commentaires sur ce livre : La fiche sur le site des Editions Metailié, où il est paru initialement en 2006, Polar Noir, Sophie, Chimère, Marie, Clarabel, Chaperlipopette, Le bibliomane, Valdebaz, Yvon.
lundi 11 février 2008
Petites choses sans importance
Et voici 6 révélations sans importance :
- Ma couleur préférée est le bleu.
- J'éternue beaucoup, à cause des pollens de certains arbres auxquels je suis allergique.
- Je ne peux pas manger les pommes, les poires, les cerises, les kiwis, les carottes crues, pour raison d'allergie également.
- Mon lieu de vacances préféré est Concarneau.
- Je rêve d'un voyage en Mongolie.
- Je suis toujours surprise de la rapidité avec laquelle certains décident de se marier. Il faut dire qu'au bout de presque trente ans, j'hésite encore...
Les six personnes que j'invite à participer à leur tour sont : Camille, Le bibliomane, Célia, Marie, InColdBlog, La Conteuse.
dimanche 3 février 2008
Comme tous les après-midi
Traduit du persan par Christophe Balaÿ – Editions Zulma – Janvier 2007
Ce recueil de nouvelles de Zoyâ Pirzâd, écrivain iranienne, nous fait partager le quotidien de quelques femmes iraniennes, la cuisine, le ménage, le soin des enfants, les rapports avec la mère ou le mari.
Dans ces courts récits, aucune plainte, aucune colère n'est exprimée. Par petites touches, l'auteur nous fait ressentir l'ennui de ces femmes, leurs frustrations, leur résignation, leur dépendance à un mari et à un statut dans la société iranienne.
En quelques phrases, elle nous raconte une vie entière et sait trouver les mots qui touchent et laissent une petite musique mélancolique qui persiste après cette lecture.
D'autres avis : Clarabel, Cathe, Cathulu et Hervé.
Un article de Violaine Ripoll dans Le Monde diplomatique consacré à l'auteur.