mercredi 19 septembre 2007

Nanny : journal d'une baby-sitter


Le mot de l'éditeur (Albin Michel) :

« J'adore les enfants ! J'adore leurs petites mains et leurs petits souliers, les sandwiches au beurre de cacahuètes et avoir du beurre de cacahuètes dans mes cheveux [...], avoir du sable dans mon sac, les comptines niaises [...], le lait de soja, les doudous et le barrage de questions auxquelles nul ne saurait répondre - c'est vrai, au fait, pourquoi le ciel est bleu ? » Étudiante à New York, Nanny est engagée chez les X pour s'occuper de leur fils Grayer. Mais elle n'imagine pas ce qui l'attend ! Mme X est une bourgeoise radine, suractive et névrosée - option maniaco-dépressive - et Mr X préfère passer son temps au travail ou avec sa maîtresse : un beau couple de tortionnaires modernes... Au beau milieu de cette guerre psychologique, décrite avec humour et réalisme, Nanny atteindra-t-elle les objectifs qu'elle s'est fixés : donner à Grayer les rudiments d'amour que ses parents ont été incapables de lui prodiguer... et, surtout, survivre ! ?

Les auteurs :
Avant de devenir romancières Emma McLaughlin et Nicola Kraus ont été baby-sitters pendant plusieurs années, notamment dans des familles hupées de Manhattan.

C'est un livre très plaisant, frais et distrayant. La pauvre Nanny est très rapidement submergée par les exigences de Mme X, elle-même excessivement stressée. Malgré les conseils de sa famille, elle n'abandonne pas ce job car elle est très attachée à l'enfant, qui le lui rend bien d'ailleurs.
Ce livre m'a rappelé quelquefois "Le diable s'habille en Prada" et les relations difficiles entre Andrea et Miranda Priestly.
En conclusion, une bon moment de lecture.

mardi 18 septembre 2007

La poursuite de l'amour

Chronique brillante, spirituelle et gaie - émouvante aussi - de l'aristocratie anglaise de l'immédiat avant-guerre, La poursuite de l'amour forme avec L'amour dans un climat froid un diptyque qui valut à Nancy Mitford, non seulement la faveur d'un large public, mais aussi l'admiration profonde d'un Evelyn Waugh comme d'un Henry Green. Assi bien, retrouve-t-on dans cette inoubliable saga des Hampton et des Montdore portée au petit écran avec une grande réussite, ses excentriques, ses belles, ses châteaux et ses campagnes, bref, tout ce qui fait le charme, pas toujours discret mais éternel de la verte Albion (4ème de couverture).


Fanny, la narratrice, passe régulièrement ses vacances à Alconleigh, dans les Costwolds, chez sa tante Sadie et son oncle Matthew Radlett, où elle retrouve avec plaisir sa cousine Linda et les nombreux frères et soeurs de celle-ci.
Fanny a été "abandonnée" par ses parents et confiée à sa tante Emily. Sa mère, beaucoup trop jeune, a quitté son époux et sa fille quand celle-ci avait un mois, et a ensuite trotté d'homme en homme, ce qui lui a valu son surnom de "trotteuse".
Au cours de ce roman, nous assistons donc à la narration de ces moments de fin d'enfance dans la campagne anglaise, pleins de chaleur et de fantaisie, en particulier à la fameuse "chasse aux enfants" organisée par l'oncle Matthew.
Ensuite, arrive, comme pour toutes les jeunes anglaises de la bonne société de l'entre-deux guerres, la recherche du mari idéal.
De la vie de Fanny, apparemment très conventionnelle, nous saurons très peu de choses. Le récit se concentre sur la vie mouvementée de Linda, qui après un mariage décevant, suivra un militant communiste, jusque dans le sud de la France, pour venir en aide aux exilés espagnols, puis trouvera l'amour de sa vie à Paris, avant une fin tragique.

Au début de ce livre, je m'attendais à un roman à l'eau de rose, mais très vite, le ton de la narratrice et les évènements qu'elle relate de façon très réaliste m'ont prouvé mon erreur d'appréciation.

Aucune mièvrerie dans ce récit, qui se termine en pleine seconde guerre mondiale, dans la campagne anglaise, où s'est de nouveau réfugiée Fanny pour fuir les bombardements de Londres.

Je prévois de lire la "suite", "l'Amour dans un climat froid", dont j'avais lu le commentaire sur un blog, que je n'ai malheureusement pas noté.

Un autre commentaire sur ce livre chez Insatiable-lectrice et chez Papillon.

lundi 17 septembre 2007

Un air de famille


Film de Cédric Klapish, sorti en 1996, avec, entre autres, Jean-Pierre Bacri, Agnès Jaoui, Catherine Frot, Jean-Pierre Darroussin, Wladimir Yordanoff et Claire Maurier.

Synopsis :
Toutes les semaines dans la famille Menard, on se réunit au café dont Henri est le patron et on va manger tous ensemble Aux ducs de Bretagne. Ce soir, qui est pourtant un jour de fête, car c'est l'anniversaire de Yolande la belle-fille, un incident va venir troubler les habitudes. Arlette, la femme d'Henri, est partie une semaine pour réfléchir, ce qui va destabiliser les autres membres de la famille.

J'ai revu avec plaisir dimanche soir sur France2 ce film qui décrit si bien les rapports familiaux avec les rancoeurs et les jalousies face aux préférences maternelles. Il n'est pas facile de sortir du rôle que la famille vous impose et de s'affirmer, de changer ses habitudes et de devenir soi.

Bien sûr, on a retenu de ce film la fameuse scène du "collier de chien" : Yolande, qui s'est vu offrir un chien et une laisse pour ce chien, pense tout naturellement que le collier que lui offre son mari est également destiné à l'animal !
Moi, je préfére mettre en avant la scène où Denis, le barman, après avoir enfin réussi à réparer le juke-box, va entrainer Yolande dans un rock endiablé et la faire sortir pour quelques minutes de son rôle de femme soumise et aliénée. C'est un furtif bol d'air qui entre soudain dans ce café triste et vieillot.
Une très bonne soirée devant la télé !

dimanche 16 septembre 2007

Japanese Story


Employée dans une société de recherche minière, Sandy Edwards se passionne pour son travail. C'est de mauvaise grâce qu'elle accepte de gérer le séjour d'Hiromitsu, un futur client japonais. Un individu qu'elle juge sinistre, sexiste et froid autant que ce dernier la considère comme grossière, sans charme et arrogante. Pourtant, dans la région la plus reculée d'Australie, entre Sandy et Hiromitsu, que séparent d'abord une montagne de préjugés, quelque chose se passe. Avant que l'imprévisible ne s'abatte sur eux... (Verso de la jaquette).


Ce film de Sue Brooks nous fait parcourir l'ouest de l'Australie, ses paysages magnifiques et hostiles. A l'issue de ces quelques jours, Sandy ne vivra plus de la même façon et aura appris à dépasser les préjugés et les apparences.
Deux acteurs magnifiques, Tony Collette et Gotaro Tsunashima confrontés à une nature omniprésente.

A voir également sur ce DVD, dans les bonus, des images du tournage qui montrent qu'il n'a pas été facile.


mercredi 12 septembre 2007

Bon début

Résultat du Quizz que j'ai trouvé chez Chaperlipopette :

What color is your soul painted?

Blue

Your soul is painted the color blue, which embodies the characteristics of peace, patience, understanding, health, tranquility, protection, spiritual awareness, unity, harmony, calmness, coolness, confidence, dependability, loyalty, idealism, tackiness, and wisdom. Blue is the color of the element Water, and is symbolic of the ocean, sleep, twilight, and the sky.

Personality Test Results

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Hé oui ! C'est bien ma couleur préférée !