dimanche 23 septembre 2012

Ashworth Hall

Ashworth HallAnne Perry

Fawsett Books (1997)

C’est une mission très particulière qui vient d’être confiée au surintendant Pitt, alors qu’il enquêtait sur la mort d’un policier, infiltré dans une organisation luttant pour l’indépendance de l’Irlande vis-à-vis de la Couronne britannique. Une conférence secrète  sur la question Irlandaise doit se tenir à Ashworth Hall, sous le couvert d’une partie de campagne. Les négociations avec les différents courants politiques irlandais seront menées par Ainsley Greville, du ministère de l’Intérieur. Mais Greville a reçu des lettres de menaces et il a été victime d’un « accident », ressemblant  davantage à une tentative de meurtre. Il a donc demandé l’assistance de la police pour sa sécurité et Pitt est le mieux placé pour le protéger incognito. En effet, Ashworth Hall est la demeure d’Emily, la sœur de Charlotte Pitt. Rien d’étonnant à ce que Charlotte et son mari participe à une partie de campagne automnale, accompagnés de leur bonne et d’un valet, rôle tenu en réalité par l’inspecteur Tellman.

J'avais choisi ce titre pour les vacances, en version originale, en sachant que j'aurais du temps pour lire en anglais. Je m'attendais à devoir consulter souvent le dictionnaire mais finalement, je n'ai pas trop peiné à terminer ce livre dans un délai très acceptable. Peut-être parce que l'histoire m'a vraiment intéressée, mêlant enquête policière et réalité historique.  
Les négociateurs représentent tous les courants politiques, extrémistes ou modérés des deux côtés. Ils ont venus avec leurs domestiques qui vont cohabiter avec le personnel de la maison, ce qui donne lieu à des luttes d'influence à l'office également. Assez vite, le séjour tourne à la farce lorsqu'un adultère est découvert, mettant en péril le climat des négociations. Et puis, le drame survient, il y a un mort et William Pitt n'a plus de doute sur l'utilité de sa présence dans les lieux, même si la découverte du coupable va lui donner du file à retordre.
En résumé, une intrigue qui se tient et une étude sociologique captivante !

Lu également par Lilly, Choupynette et Sharon.
.

lundi 10 septembre 2012

Flambant neuf



Flambant neufJanet Evanovich
Editions Payot & Rivages ( 2006)
Traduit de l’anglais par Philippe Loubat-Delranc

Vinnie, cousin de Stéphanie Plum et patron de l’agence de cautionnement judiciaire où elle travaille vient d’avoir les honneurs de la presse locale. Il a mis en place un nouveau type de caution pour garantir les permis de travail accordés temporairement aux étrangers munis d’un visa.  Le premier bénéficiaire de cette caution est Samuel Singh, originaire d’Inde, employé chez TriBro Tech qui a financé sa caution et logé chez Mme Apusenja, elle-même d’origine indienne. 
Arrivant à l’agence ce matin-là, après une arrestation mouvementée, Stéphanie trouve Mme Apusenja et sa fille venues confier à Vinnie la mission de retrouver Samuel Singh qui a disparu, juste une semaine avant l’expiration de son visa. Ce qui ennuie Mme Apusenja, c’est que Samuel était fiancé à sa fille Connie et qu’elle est décidée à ne pas laisser disparaître un parti aussi avantageux. Connie est surtout ennuyée car son petit chien Bouh a disparu en même temps que Samuel. Et c’est d’ailleurs le sort de cet adorable petit chien blanc qui convainc Stéphanie de seconder Ranger dans cette mission d’importance.   

 Une fois encore, Stéphanie passe du rôle de chasseur de primes à celui de la proie, pourchassée par un tueur qu’elle peine à identifier, se laissant berner par ses premières impressions. Comme d’habitude, Stéphanie peut compter sur Lula et Mamie Mazur pour l’assister dans les moments difficiles. Et quand tout va mal, Joe Morelli, le policier de son cœur, et Ranger, son mentor, associent leurs efforts pour la sortir du pétrin. L'intrigue est solide, dans la continuité du précédent épisode et nous offre une virée à Las Vegas en compagnie de Stéphanie, Lula et Connie, la secrétaire de l'agence, sur les traces de Singh.

Cette neuvième aventure est la dernière traduite en français. Si je veux lire la suite des aventures de Stéphanie, la chasseuse de primes la plus gaffeuse qui soit, il va falloir que je me mette à la version originale. Mais je crains que mon niveau d’anglais me fasse perdre une bonne partie de la fantaisie de l’intrigue ! En tout cas, ce sera sûrement un bon moyen d’augmenter mon vocabulaire, côté argot bien sûr !

D'autres avis chez ZaahneLou et Petite Fleur.
.