jeudi 25 janvier 2018

Les plus belles mains de Delhi

Les plus belles mains de Delhi – Mikael Bergstrand

Gaïa (2014)
Traduit du suédois par Emmanuel Curtil


Göran Borg vit à Malmö, seul depuis que sa femme l’a quitté, une dizaine d’années auparavant et il ne s’est pas vraiment remis de cette rupture. Nouveau coup du sort en janvier 2009, il se fait licencier de l’entreprise de communication où il travaillait depuis vingt-cinq ans, pour cause de performances insuffisantes et de non-adaptabilité. Après quelques jours de profonde déprime, il se laisse convaincre par un ami, Éric, organisateur de voyages, de se joindre au groupe qu’il emmène en Inde. Göran est, dans un premier temps, complètement déboussolé par sa découverte de l’Inde, la foule, la misère, la saleté, d’autant plus lorsqu’il contracte une gastro carabinée, l’obligeant à rester à l’hôtel à Jaipur tandis que le groupe continue son voyage. Quelques jours plus tard, Éric lui envoie un ami, Yogi, qui vient le chercher à l’hôtel et l’héberge dans la maison familiale où il vit avec sa mère. Au contact de Yogi, Göran va découvrir la culture indienne et petit à petit s’immerger dans cette société qui ne présente pas que des inconvénients.

J’ai découvert ce livre complètement par hasard et j’ai été très vite captivée par l’intrigue. Comme Göran, au début de son voyage, j’ai perçu l’impression que tout occidental doit éprouver lorsqu’il arrive en Inde, la perte des repères, les craintes de se retrouver avalé par la foule, une autre gestion du temps et des priorités. Et puis, au fur et à mesure que Göran accepte de changer ses habitudes et qu’il reprend goût à la vie, je me suis laissée emportée par cette histoire burlesque et joyeuse, j’ai souvent ri car les héros se retrouvent à plusieurs reprises dans des situations assez comiques.

Bref, j’ai passé un très bon moment de lecture et je lirai certainement la suite des aventures de Göran et de Yogi dans les autres romans publiés chez Gaïa éditions, Dans la brume du Darjeeling, puis Le gourou de la Baltique.