Cette fois-ci, c'est une pause pour départ en vacances !
Il était temps...
A bientôt !
vendredi 13 février 2009
lundi 9 février 2009
Le week-end
Le week-end - Bernhard Schlink
Publié en 2008 chez Gallimard.
Traduit de l'allemand par Bernard Lortholary.
Jörg a passé plus de vingt ans en prison. Cet ancien terroriste de la Fraction Armée Rouge a été gracié par le président de la République allemande. Sa soeur Christiane vient le chercher à sa sortie et l'emmène pour le week-end dans sa maison de campagne, près de Berlin. Elle a convié pour l'occasion d'anciens amis de Jörg, qui partageaient ses idées et son combat de l'époque. Mais le temps a passé, les amis ont changé.
Ce week-end va donner lieu à de nombreux affrontements. Jörg, qui voulait régler ses comptes avec celui qu'il soupçonnait de l'avoir trahi, sera sans doute surpris par l'identité de son dénonciateur. Ceux qui espéraient de sa part une remise en question des crimes passés en seront pour leur frais. Jörg est devenu un homme usé, malade, qui ne souhaite qu'une vie sans histoires, sans renier toutefois ses engagements passés. Saura-t-il reconnaitre ses vrais amis, ceux qui n'attendent rien, qui sont venus uniquement pour le soutenir ?
C'est un livre que j'ai trouvé très intéressant car il soulève des questions déjà posées, par exemple lors de la libération anticipée de certains anciens membres d'Action Directe.
Pour ma part, j'ai toujours du mal à croire que d'anciens militants, qui sont allés jusqu'à tuer pour soutenir leur cause, peuvent encore croire à la justesse de leur combat, tant d'années après. Mais peut-on facilement renier un idéal pour lequel on a passé vingt ans enfermé ? Ou bien vaut-il mieux continuer à s'y accrocher, pour se protéger ?
Quant au style, je l'ai trouvé fluide, clair et concis. Quelquefois, j'avais l'impression d'être présente à cette réunion d'anciens amis et de ressentir les interrogations et les doutes des personnages. En résumé, un roman profond.
Je remercie Babelio et les éditions Gallimard pour l'envoi de ce livre.
L'avis de Chaperlipopette, Claire, Léthée et Pascal.
Publié en 2008 chez Gallimard.
Traduit de l'allemand par Bernard Lortholary.
Jörg a passé plus de vingt ans en prison. Cet ancien terroriste de la Fraction Armée Rouge a été gracié par le président de la République allemande. Sa soeur Christiane vient le chercher à sa sortie et l'emmène pour le week-end dans sa maison de campagne, près de Berlin. Elle a convié pour l'occasion d'anciens amis de Jörg, qui partageaient ses idées et son combat de l'époque. Mais le temps a passé, les amis ont changé.
Ce week-end va donner lieu à de nombreux affrontements. Jörg, qui voulait régler ses comptes avec celui qu'il soupçonnait de l'avoir trahi, sera sans doute surpris par l'identité de son dénonciateur. Ceux qui espéraient de sa part une remise en question des crimes passés en seront pour leur frais. Jörg est devenu un homme usé, malade, qui ne souhaite qu'une vie sans histoires, sans renier toutefois ses engagements passés. Saura-t-il reconnaitre ses vrais amis, ceux qui n'attendent rien, qui sont venus uniquement pour le soutenir ?
C'est un livre que j'ai trouvé très intéressant car il soulève des questions déjà posées, par exemple lors de la libération anticipée de certains anciens membres d'Action Directe.
Pour ma part, j'ai toujours du mal à croire que d'anciens militants, qui sont allés jusqu'à tuer pour soutenir leur cause, peuvent encore croire à la justesse de leur combat, tant d'années après. Mais peut-on facilement renier un idéal pour lequel on a passé vingt ans enfermé ? Ou bien vaut-il mieux continuer à s'y accrocher, pour se protéger ?
Quant au style, je l'ai trouvé fluide, clair et concis. Quelquefois, j'avais l'impression d'être présente à cette réunion d'anciens amis et de ressentir les interrogations et les doutes des personnages. En résumé, un roman profond.
Je remercie Babelio et les éditions Gallimard pour l'envoi de ce livre.
L'avis de Chaperlipopette, Claire, Léthée et Pascal.
mercredi 4 février 2009
Bright Lights, Big City
Bright Lights, Big City - Jay McInerney
Editions de L'Olivier - 1997
Traduit de l'américain par Sylvie Durastanty.
Publié auparavant sous le titre "Journal d'un oiseau de nuit" en 1986 aux éditions Mazarine.
Le narrateur, un jeune homme de vingt-quatre ans vit et travaille à New York. A la dérive depuis que sa jeune femme l'a quitté, il passe ses nuits dans les boîtes et les bars de la ville, entrainé par son ami Tad, naviguant sans but entre rencontres de hasard et consommation de cocaïne.
Il tente, tant bien que mal, d'assurer son job de vérificateur des faits pour le Magazine pour lequel il travaille, dans l'espoir d'une promotion qui lui permettrait d'atteindre le trentième étage, celui des Auteurs. Car son rêve, c'est d'être écrivain. Mais ses nuits dissipées et sa déprime permanente rendent son rêve de plus en plus inaccessible et compromettent ses ambitions professionnelles !
En commençant ce livre, j'ai craint qu'il s'agisse d'une énième description d'une descente aux enfers d'un petit gars de l'Amérique profonde, confronté aux dangers des pièges de la grande ville, de l'alcool et de la drogue.
Mais il n'en est rien. La personnalité du narrateur est attachante. Il est lucide sur sa dérive, sur ses faiblesses et son incapacité à réagir. La rencontre avec une jeune fille très différente va doucement amener un espoir de changement. La sollicitude de ses collègues de travail, lorsqu'il se trouve en difficulté, va également l'aider à reprendre pied. Enfin, poussé par son frère, il laisse revenir le souvenir de sa mère, morte un an auparavant, ce qui donne lieu à des pages pleines de tendresse et d'émotions.
Le style peut surprendre, car le livre est entièrement écrit à la deuxième personne du singulier, comme si le narrateur s'observait en permanence. Il est également plein d'humour, sur lui-même et les autres. Ses descriptions de la vie de bureau sont décapantes !
C'est le premier livre de Jay McInerney, publié en 1984 et qui semble-t-il, a rencontré un grand succès.
C'était également ma première rencontre avec cet auteur, que j'ai découvert récemment dans un documentaire diffusé sur Arte le 15 janvier, "Romans made in New York", qui s'intéressait aux jeunes auteurs New-Yorkais et évoquaient les changements qu'avaient amenés les attentats du 11 septembre 2001 sur leur façon d'écrire.
Les avis de Systool, Thierry Collet, Anne et Yvon.
Des articles du Buzz littéraire et de l'Express, sur l'auteur.
Editions de L'Olivier - 1997
Traduit de l'américain par Sylvie Durastanty.
Publié auparavant sous le titre "Journal d'un oiseau de nuit" en 1986 aux éditions Mazarine.
Le narrateur, un jeune homme de vingt-quatre ans vit et travaille à New York. A la dérive depuis que sa jeune femme l'a quitté, il passe ses nuits dans les boîtes et les bars de la ville, entrainé par son ami Tad, naviguant sans but entre rencontres de hasard et consommation de cocaïne.
Il tente, tant bien que mal, d'assurer son job de vérificateur des faits pour le Magazine pour lequel il travaille, dans l'espoir d'une promotion qui lui permettrait d'atteindre le trentième étage, celui des Auteurs. Car son rêve, c'est d'être écrivain. Mais ses nuits dissipées et sa déprime permanente rendent son rêve de plus en plus inaccessible et compromettent ses ambitions professionnelles !
En commençant ce livre, j'ai craint qu'il s'agisse d'une énième description d'une descente aux enfers d'un petit gars de l'Amérique profonde, confronté aux dangers des pièges de la grande ville, de l'alcool et de la drogue.
Mais il n'en est rien. La personnalité du narrateur est attachante. Il est lucide sur sa dérive, sur ses faiblesses et son incapacité à réagir. La rencontre avec une jeune fille très différente va doucement amener un espoir de changement. La sollicitude de ses collègues de travail, lorsqu'il se trouve en difficulté, va également l'aider à reprendre pied. Enfin, poussé par son frère, il laisse revenir le souvenir de sa mère, morte un an auparavant, ce qui donne lieu à des pages pleines de tendresse et d'émotions.
Le style peut surprendre, car le livre est entièrement écrit à la deuxième personne du singulier, comme si le narrateur s'observait en permanence. Il est également plein d'humour, sur lui-même et les autres. Ses descriptions de la vie de bureau sont décapantes !
C'est le premier livre de Jay McInerney, publié en 1984 et qui semble-t-il, a rencontré un grand succès.
C'était également ma première rencontre avec cet auteur, que j'ai découvert récemment dans un documentaire diffusé sur Arte le 15 janvier, "Romans made in New York", qui s'intéressait aux jeunes auteurs New-Yorkais et évoquaient les changements qu'avaient amenés les attentats du 11 septembre 2001 sur leur façon d'écrire.
Les avis de Systool, Thierry Collet, Anne et Yvon.
Des articles du Buzz littéraire et de l'Express, sur l'auteur.
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