mardi 26 avril 2011

Deux fois n'est pas coutume


Deux fois n'est pas coutume - Janet Evanovich
Edité chez Grasset & Fasquelle (1997)
Traduit de l'anglais par Philippe Loubat-Delfranc
Lu en Pocket Policier (2007)

Stéphanie Plum, chasseuse de primes, s'est lancée sur la piste de Kenny Mancuso, un malfrat qui a blessé par balle un de ses copains, pompiste à la station-service du coin. Remis en liberté après versement d'une caution, Kenny ne s'est pas présenté à la convocation du tribunal. Voici donc une mission pour Stéphanie, qui a bien besoin de renflouer ses finances, comme d'habitude. 
Mais l'affaire se révèle plus coriace que prévu, même si Stéphanie sait pouvoir compter sur l'aide de Ranger en cas d'urgence ! D'autant que Joe Morelli s'incruste, sous prétexte que Kenny est son cousin éloigné. C'est du moins ce qu'il prétend, jusqu'à ce que Stéphanie lui fasse avouer que Kenny est soupçonné par la police d'un vol d'armes dans le camp militaire où il a effectué son service mais que l'affaire doit rester secrète. En attendant, comme il faut bien manger, Stéphanie accepte de rechercher deux douzaines de cercueils qui ont été volés à Spiro Stiva, gérant du salon funéraire où elle a accompagné sa Mamie Mazur. Mais là aussi, l'énigme se complique...

Je me suis encore régalée avec ce deuxième opus des enquêtes de Stéphanie Plum, qui permet de mieux faire connaissance avec certains personnages secondaires entrevus dans le premier tome, La Prime, en particulier Mamie Mazur ! On comprend tout de suite d'où Stéphanie tient son caractère et son énergie. La mamie est encore plus déjantée que la petite fille  !
L'enquête n'est là que pour servir de support à des rebondissements plus burlesques les uns que les autres. Ranger se fait discret dans cet épisode, Joe Morelli est très présent et il faut vraiment que Stéphanie ait beaucoup de choses à lui reprocher pour arriver à résister à son charme ravageur ! Une lecture très distrayante, parfaite pour une après-midi ensoleillée, sous les arbres, en sirotant un verre de tonic aux écorces d'oranges amères !

Un petit extrait qui reflète bien la philosophie de vie de Stéphanie Plum (pages 21-22) :
La station-service en question, Delio's Exxon, se trouvait dans Hamilton Avenue, pas très loin de chez moi. En chemin, je m'arrêtai à une épicerie où j'achetai un double café à emporter et une boîte de beignets au chocolat. Dès l'instant où l'on ne peut pas faire autrement que de respirer l'air du New Jersey, il est inutile de surveiller son alimentation.

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