jeudi 23 janvier 2014

Promets-moi

Promets-moi - Harlan Coben
Belfond (2007)
Traduit de l'américain par  Roxane Azimi.

Parce qu’il a surpris une conversation entre deux adolescentes, Myron Bolitar leur a fait promettre de ne jamais monter en voiture avec un chauffeur éméché, mais de l’appeler, lui, à n’importe quelle heure et il viendrait les chercher. Trois semaines plus tard, lorsqu’il reçoit un appel en pleine nuit de l’une d’elles, Aimée Biel, la fille de Claire son amie de lycée, il y va, même si lui-même ce soir-là n’est pas vraiment à jeun. L’adolescente semble avoir des problèmes mais ne veut rien dire et lui fait promettre le silence vis-à-vis de ses parents. Elle ne veut même pas rentrer chez elle et l’oblige à la déposer dans une ruelle sombre, près de la maison d’une amie.
C’est la dernière fois qu’il la voit. Le lendemain, il apprend qu’elle a disparu, que ses parents n’arrivent pas à la joindre au téléphone. Très vite, à partir des relevés des appels téléphoniques, la police s’aperçoit qu’il est mêlé à l’affaire et commence à le soupçonner fortement d’enlèvement. De plus, après avoir téléphoné à Myron, Aimée a retiré de l’argent à un distributeur, le même utilisé quelque temps auparavant par une autre jeune fille, Katie Rochester, qui a disparu juste après, elle aussi. Myron se retrouve donc face à la police, face aux parents d’Aimée qui ne savent que penser, mais aussi face à ceux de Katie. Le père, Dominick Rochester, est beaucoup plus difficile à convaincre de la non-implication de Myron et surtout, il a son propre réseau de gros bras pour l’aider à mener son enquête parallèle, avec ses méthodes bien spéciales.


Ce livre que l’on m’a offert était dans ma PAL depuis un moment. D’Harlan Coben, j’avais lu Ne le dis à personne et j’en avais gardé une impression mitigée : une intrigue au départ bien ficelée mais un style d’écriture que je n’aime pas, au point d’avoir laissé de côté ce Promets-moi pendant plusieurs années.
Il a fallu le challenge Objectif Pal 2014 d’Antigone pour me décider à sortir ce livre de l’étagère où il attendait et cette lecture n’a fait que conforter mes impressions passées. Je n’aime décidément pas le style d’Harlan Coben, même si je reconnais qu’il est très fort pour accrocher son lecteur, puisque je suis malgré tout allée jusqu’au bout de ce livre. J’espérais sans doute qu’un dénouement subtil puisse rattraper des rebondissements multiples et improbables, une histoire alambiquée dont j'ai perdu le fil et déjà presque oublié l’issue.

Seule source de satisfaction : avoir accompli une étape de mon challenge Pal 2014 et pouvoir sans regret faire sortir ce livre de mes étagères, ce qui est un autre challenge personnel pour cette année.

Donc, si malgré cet avis très négatif, quelqu’un est intéressé par un échange - tous les goûts sont dans la nature  et Harlan Coben a ses fans - qu’il ou elle n’hésite pas à se manifester dans les commentaires. Le livre est en bon état.

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