Éditions de l’Olivier (2011)
Traduit de l’anglais par Paule Guivarch
C’est un énorme
bureau, à dix-neuf tiroirs, qui passe au fil du roman entre diverses mains.
Pour chacun de ses dépositaires, il représente un symbole, une force ou un
mystère. Il établit un lien entre plusieurs histoires, entre des personnages
qui sans lui ne se seraient sans doute jamais rencontrés, mais qui grâce à lui
se racontent, se souviennent et témoignent, chacun à sa façon, combien la vie
peut être complexe.
J’avais beaucoup
aimé L’histoire de l’amour, autre roman de Nicole Krauss, qui était lui aussi
constitué de plusieurs histoires qui s’imbriquaient autour d’un livre lui-même
appelé L’histoire de l’amour. Je n’ai pas retrouvé le même élan d’émotions dans
La grande maison et pourtant les thèmes abordés sont toujours aussi prenants : D'où vient l'inspiration et que faire lorsque sa source se tarit, comment aimer ses enfants et les aider à progresser sans les étouffer, a-t-on jamais la certitude d'avoir compris celui ou celle avec qui on a passé toute sa vie, comment survivre à la Shoah, ce sont, entre autres, quelques-unes des questions qui émergent de ce livre. des histoires sur la vie qui s’écoule et la mort toujours présente,
familière ou redoutée.
En fait, il me semble qu’il faudrait consacrer beaucoup de temps à ce roman afin de comprendre toutes les clés que l’auteur a voulu suggérer, explorer toutes les pistes qui relient les personnages, comprendre les non-dits et les indices. Peut-être y reviendrai-je une autre fois !
Les avis de Papillon, Clara, Alain et de Marimile.
Je vous conseille de regarder la vidéo proposée par les éditions Mollat. L'auteur y explique comment elle construit ses livres, comment elle utilise ses expériences personnelles pour alimenter son inspiration. Elle parle bien sûr de ce roman qui mérite d'être découvert.
.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire