mardi 8 mai 2018

Le gourou de la Baltique

Le gourou de la Baltique – Mikael Bergstrand

Gaïa éditions (2016)
Traduit du suédois par Emmanuel Curtil


Décidément, mes lectures m’amènent souvent sur les bords de la mer baltique en ce moment, d’autant plus que ce troisième épisode des aventures de Göran et de Yogi se déroule majoritairement en Suède, même si quelques chapitres au début et à la fin du roman donnent encore au lecteur l’occasion de profiter de l’ambiance, des coutumes et des paysages indiens.
 

Une fois sa lune de miel terminée, Yogi doit de nouveau se consacrer au développement de ses affaires et il profite d’un salon professionnel en Allemagne pour prolonger sa visite en Europe et venir retrouver Göran en Suède. Celui-ci, toujours au chômage et en délicatesse avec Karin, sa petite amie et ex-psychologue, s’est vu confier une mission par sa mère et l’ami de celle-ci. Pendant leurs vacances, Göran doit s’occuper de leur jardin et il peut habiter leur splendide maison, ce qui lui procure un changement d’air bienvenu. D’autant que c’est à ce moment-là qu’arrive Yogi avec ses projets d’expansion : il a imaginé que Göran pourrait vendre les produits de son entreprise indienne en Suède et il va mettre tout en œuvre pour convaincre son ami. Mais Göran n’a vraiment pas la fibre commerciale. Yogi, lui, avec son talent habituel, a très vite l’opportunité de faire de nombreuses rencontres, toutes plus excentriques les unes que les autres et il va rapidement se tailler une réputation de gourou, attirant de plus en plus de monde dans ce petit coin de Suède.

J’ai été un peu moins enthousiasmée par ce troisième épisode, sans doute parce que les aventures de Göran et de Yogi en Suède ont moins de sel que lorsqu’elles se passent en Inde.
Mais ce roman reste néanmoins agréable à lire, sans se prendre la tête, avec son petit côté « guide de développement personnel », qui ne se prive pas de se moquer gentiment des pratiques du genre. Comme le mentionne la quatrième de couverture, « Haro sur les croyances occultes, la chick-lit masculine ose décidément tout ! », je confirme qu’il y a de bons moments de rigolade dans ce livre et que ça fait du bien de se laisser aller !

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