Elle fait les galettes, c’est toute sa vie – Karine Fougeray
Editions Delphine
Montalant (2005)
Lu dans l’édition
de chez Pocket
Quatorze nouvelles composent ce recueil. Un point commun entre elles, c’est la Bretagne,
celle de la mer et aussi celle de la terre. Elles nous racontent des existences
difficiles, des destins tragiques ou des anecdotes cocasses et ironiques.
Karine Fougeray n’est pas toujours tendre avec ses personnages, quelquefois la
moquerie n’est pas loin, l’humour est grinçant. En revanche, dans Les bonnes et
surtout dans Comment ne pas perdre la tête, c’est la compassion qui l’emporte
pour raconter le fardeau de la vie, les occasions ratées et le souvenir d’une
rencontre, qui aurait pu tout changer, mais qui n’a servi qu’à donner la force
de continuer une existence de labeur sans joie.
C’est un livre
qui se lit très vite, d’autant que certaines nouvelles sont très courtes, trop
courtes à mon goût car j’ai besoin que l’histoire s’installe pour en percevoir
l’ambiance, pour faire connaissance avec les personnages. Ici, la plupart du
temps, tout va très vite et les anecdotes, qui font sourire au passage sont
vites oubliées.
Merci à la
lectrice ou au lecteur du Conquet qui a placé ce livre et d’autres dans un
petit carton à l’entrée de sa maison, un jour d’août 2010, à la disposition des
passants. Un moyen bien sympathique de faire circuler les livres qu’on a lus,
plutôt que de les entasser sur les rayons d’une bibliothèque.
C'est sympa les gens qui laissent des choses devant leur maison avec le panneau "servez-vous". J'ai eu des pommes, comme cela. Pour ce qui est de ce recueil, j'avais bien aimé. Mais vite lu, vite oublié tout de même.
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