Une étude en rouge – Arthur Conan Doyle
Paru en 1887.
Ancien major de l’armée
des Indes, le Dr Watson a été gravement blessé en Afghanistan et rapatrié en
Angleterre. De retour à Londres, ses moyens financiers limités le contraignent
à chercher à partager un appartement. C’est ainsi qu’il fait la connaissance de
Sherlock Holmes, homme un peu excentrique, féru de sciences, et qui apporte régulièrement son aide aux
détectives privés qui viennent le consulter lorsqu’ils peinent à résoudre leurs
enquêtes.
Les deux hommes emménagent ensemble au 221B, Baker Street et le Dr
Watson apprend à mieux connaître son colocataire, ses méthodes et sa capacité inouïe
de déduction basée sur l’observation et l’utilisation du moindre indice. Il se
trouve aux premières loges lorsque l’aide de Sherlock Holmes est requise par
deux inspecteurs de Scotland Yard dans une affaire étrange. Un homme, Enoch
Drebber, originaire de Cleveland, Ohio, a été trouvé mort dans une maison
inhabitée de Brixton Road. La cause de la mort est inexpliquée, l’homme n’a
aucune blessure bien qu’il y ait des traces de sang dans la pièce.
Dès cette première
enquête, le Dr Watson va avoir tout le loisir de découvrir les talents de son
nouvel ami et de bénéficier de ses leçons, car Sherlock Holmes n’est pas avare
d’explications sur sa méthode de travail. Très vite, le détective met la main
sur le coupable, à la surprise générale. Grâce à un flash-back qui transporte
le lecteur plus d’une vingtaine d’années auparavant aux Etats-Unis, Conan Doyle
raconte les évènements à l’origine de ce qui se passera à Londres plus tard. C’est
une histoire bien inattendue qui nous emmène près de Salt Lake City, dans la
communauté des Mormons et c’est une
occasion de découvrir leur mode de vie, leurs règles et leurs dérives.
C’est tout à fait
par hasard que je me suis lancée dans cette lecture, sans savoir qu’il s’agissait
de la première rencontre entre le Dr Watson et Sherlock Holmes. Je n’imaginais
pas non plus qu’une grande partie de l’histoire se déroulait aux Etats-Unis,
chez les Mormons et je n’aurais pas envisagé d’éprouver finalement une grande
sympathie pour le meurtrier. Ce que je savais déjà, en revanche, c’est que je serais
épatée, encore une fois, par le génie d’Holmes, mais cela n’est un secret pour
personne !
Cette lecture me donne l'occasion d'inaugurer une nouvelle catégorie sur ce blog, que je vais intituler "Dans ma liseuse", puisque j'ai reçu il y a quelques semaines pour mon anniversaire, une liseuse numérique et que ce titre, téléchargé depuis le site Feedbooks, est le premier lu sur cet appareil.
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