jeudi 26 mars 2009

La solitude des nombres premiers

La solitude des nombres premiers - Paolo Giordano
Editions du Seuil - mars 2009
Traduit de l'italien par Nathalie Bauer.


Mattia est un jeune garçon surdoué, dont la vie a été bouleversée par la disparition de sa soeur jumelle. Alice, traumatisée par un accident survenu à la montagne, a gardé des séquelles physiques et psychologiques.
Ils vivent chacun au sein de leur famille, mais sont mal intégrés dans leur environnement proche. Incompris de leurs parents et de leurs camarades, ils ont en commun une grande solitude. Leur rencontre au lycée va changer leur existence et permettre à chacun de trouver en l'autre comme un double lui-même. Mais les souffrances vécues laissent des traces et ils n'arriveront que rarement à se laisser aller à plus de confiance et d'intimité, à l'occasion de retrouvailles au fil des années.

C'est un livre parfois dur, quelquefois j'ai failli le poser et abandonner cette lecture, surtout au début, d'ailleurs, quand les injustices s'accumulent, sur Alice en particulier. Mais j'ai persisté et suis arrivée au bout de cet étrange parcours de deux êtres mal à l'aise dans la vie. Coincés dans leur solitude, ils n'arrivent pas à s'extraire complètement de leur passé et ne saisissent jamais complètement la perche parfois tendue par l'autre. Le livre s'achève sans vraiment apporter une fin à cette histoire, ce qui permet au lecteur d'inventer d'autres rencontres entre Mattia et Alice et une issue, heureuse ou pas, selon l'humeur.

Merci à Suzanne, de Chezlesfilles.com qui m'a fait parvenir ce livre gracieusement.

L'avis de Sylire et de Cryssilda.

3 commentaires:

  1. J'hésite avec ce livre...encore plus avec cette fin ouverte...pas certaine qu'il me plaise et de toute façon j'en ai tellement en attente que j'ai de quoi faire !! ;-))

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  2. C'est une lecture qui m'a vraiment remuée, c'est un très bon premier roman.

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  3. j'aime ce titre... malheureusement plus le temps (ni la concentration faut bien le reconnaitre !) pour lire... mais je retiens au cas où... et puis bientôt les vacances d'été !

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