jeudi 3 mai 2018

Comme onze comprend

Comme onze comprend – Janet Evanovich

Pocket (2015)
Traduit de l’anglais par Axelle Demoulin et Nicolas Ancion


Trop c’est trop, Stéphanie Plum n’en peut plus de son job de chasseuse de primes. Parce qu’elle vient de se retrouver poussée dans les ordures par le voyou qu’elle poursuivait, elle jette l’éponge, bien décidée à exercer enfin un travail dont sa mère pourra être fière. Mais Stéphanie va découvrir qu’il n’est pas si facile de changer de vie du jour au lendemain. D’abord parce que trouver un job qui lui convienne sur la durée est une gageure. Ensuite parce qu’échapper à un fêlé qui fait exploser ses voitures à tour de bras et qui la poursuit sans cesse va la contraindre à accepter l’hospitalité de Joe Morelli et à rejoindre l’équipe de Ranger où elle va trouver un job dans ses cordes. Une fois de plus, la voilà tiraillée entre les deux hommes de sa vie !

Ça faisait un moment que je n’avais plus plongé le nez dans les aventures de Stéphanie Plum. Ma dernière lecture remonte à 2012 et j’avais dû me résoudre à lire le dixième épisode en VO, faute de le trouver en français. Et puis, l’autre jour, en flânant dans le rayon des policiers à la médiathèque, j’ai découvert que la suite des aventures de Stéphanie Plum avait été traduite et publiée directement chez Pocket. J’ai retrouvé l’univers de Stéphanie avec plaisir, même si le début de ce onzième épisode fait craindre le pire lorsque notre chasseuse de primes préférée annonce sa démission !

Mais finalement, pas de panique :  même si Stéphanie n’est plus agent de cautionnement, sa vie ne se calme pas pour autant et ce onzième opus a son lot de voitures explosées, de visites au salon funéraire et d’orgies de beignets ! Et le changement d’activité de Stéphanie lui donne l’occasion d’en découvrir un peu plus sur Ranger, ce qui ne déplaira à personne, j’en suis sûre.

Extrait page 11-12
En fait, je ne savais pas pour quelle raison précise je venais de rendre mon badge. J’avais mal au ventre en sortant du lit le matin. Et je me couchais en me demandant où allait ma vie. Je bossais comme chasseuse de prime depuis un moment et je n’étais pas vraiment douée pour le métier. Je gagnais tout juste de quoi payer mon loyer chaque mois, des tueurs fous me couraient après, des gros types à poil se payaient ma tête, il arrivait qu’on me lance des cocktails Molotov et des insultes à la figure, je me faisais tirer et cracher dessus, on me poussait dans les poubelles, mes voitures finissaient à la casse à un rythme alarmant. J’avais même été attaquée une fois par des hordes de chiens en chaleur et par une volée d’oies de Canada.

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