lundi 2 mai 2011

Quand souffle le vent du nord

Quand souffle le vent du nord - Daniel Glattauer
Grasset (2010)
Traduit de l'allemand par Anne-Sophie Anglaret


Emmi Rothner adresse par erreur son mail de résiliation d'un abonnement à un inconnu, qui lui répond. Entre Emmi et Leo s'installe un échange, d'abord poli et amusé, puis cordial, amical jusqu'à devenir passionné. Pourtant Emmi est mariée, déclare être heureuse et aimer son mari. Leo sort d'un chagrin d'amour et a du mal à tourner la page. Très vite, ils deviennent dépendants de cette relation à distance, se livrent et se dissimulent, repoussant toujours l'instant de la rencontre ou lui fixant des règles très strictes lorsqu'ils se décident à franchir le pas.

A sa sortie j'avais suivi avec intérêt l'engouement qu'avait provoqué ce livre sur les blogs de lecture mais n'avais pas eu l'occasion de le trouver à la bibliothèque. Puisque la suite de l'histoire est parue et qu'elle semble également enthousiasmer ses lecteurs, j'ai décidé de me lancer et de commencer par ce premier épisode.

Au début, j'ai été amusée par la tournure des évènements, j'ai trouvé les premiers échanges brillants et pleins de fantaisie. Et puis, je me suis lassée, surtout agacée par le marivaudage auquel se livre Emmi, par sa propension à entraîner Leo sur des chemins où il n'a pas forcément envie d'aller. Par moment, c'est une insupportable coquette, elle ne sait pas ce qu'elle veut, rencontrer Leo, ne pas le rencontrer. Puis, lorsque la rencontre a eu lieu, sans en être vraiment une, leurs tentatives pour essayer de s'identifier mutuellement m'ont paru très ennuyeuses et j'ai failli abandonner. Par curiosité et parce que Leo a malgré tout su me charmer, j'ai continué et je dois dire que la fin m'a bien plu : enfin, quelqu'un qui prend une décision et qui s'y tient !

Enfin, une décision pas si irrémédiable puisqu'il y a une suite ! Mais je suis pas prête à la lire pour l'instant, je vais laisser passer un peu de temps, jusqu'à ce que l'envie de relire la plume de Leo efface la déception causée globalement par ce livre.

Au delà de ces quelques reproches, je crois que c'est la forme de ce livre qui m'a empêchée de l'apprécier. En effet, dans une lecture, au delà d'une histoire, je recherche une ambiance, un ressenti, des impressions. Ici, j'ai trouvé seulement des dialogues, certes parfois étoffés, sincères et profonds mais souvent rapides, superficiels et inutiles qui n'ont pas réussi à créer un climat propice à l'imagination, en ce qui me concerne !

Quelques avis : Par exemple chez Stephie, Sophie, Dedale du Biblioblog et Leiloona.

Grâce à cette lecture, je peux enfin participer au défi Voisins Voisines proposé par Kathel, pour l'Autriche.
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1 commentaire:

  1. Apparemment, vous n'avez jamais poursuivi par La septième vague, depuis...? Je viens de relire que, pour ma part, je m'y étais surtout identifié à Léo, que sa partenaire fait quelque peu "tourner en bourrique".
    (s) ta d loi du cine, "squatter" chez dasola

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