Les constellations du hasard – Valérie Boronard.
Publié en 2008 chez Belfond.
Luc, un jeune français de vingt ans, a écrit un roman et rêve de le soumettre à Paul Auster, son maître en écriture, dont il a lu tous les livres. Il débarque à New York avec la ferme intention de le rencontrer et pourquoi pas, de lier une relation amicale avec lui.
Il trouve à se loger chez un vieil homme aveugle, qui vit seul dans un appartement, et commence à se promener dans les lieux décrits par Auster, en espérant le rencontrer au coin d’une rue. Ce qui ne manque pas d’arriver, d’ailleurs, puisqu’il croit apercevoir Paul Auster faisant son jogging.
Hélas, le rêve se transforme en cauchemar, car Luc se fait voler sa sacoche, qui contenait son manuscrit, son billet de retour, son argent. Après une nuit d’errance dans New York, affamé, il retourne à l’appartement et se confie à son logeur. Celui-ci accepte de l’aider et en contrepartie, lui demande de retranscrire des textes. C’est ainsi que Luc va découvrir la vie et l’oeuvre poétique de Alejandro Asturias, son hôte, en tapant à la machine, des heures durant, les poèmes qu’il lui dicte. Il va également apprendre à nager, grâce aux leçons du vieil homme, qui lui impose une séance de baignage quotidienne, à l’aube, car d’après lui, un écrivain doit savoir nager !
Au début de cette relation imposée, Luc va vivre les contraintes que lui impose son hôte comme une corvée, un fardeau. D’autant plus qu’il essaye de réécrire son livre perdu et que les instants qu’il peut y consacrer sont limités. Puis, impressionné par l’oeuvre du poète et par la personnalité de l’homme, il va tenter de les faire connaitre en organisant une lecture publique à laquelle il espère la participation de Paul Auster.
J’ai bien aimé ce premier livre de Valérie Boronard, qui confronte trois vies d’écrivains, fictifs ou réels, à des stades différents de leur carrière. Cette histoire est bien sûre très imprégnée de l’univers de Paul Auster, mais je pense qu’on peut apprécier ce livre même si on connait peu cet auteur. En revanche, j’ai trouvé que la fin était un peu baclée, comme si l’auteur avait été gagnée par la fébrilité de son personnage, face à l’approche de la fin de son séjour à New-York.
Les premières pages, sur le site de l'éditeur.
Les avis de Camille, Florinette et Clarabel.
J'ai adoré ce roman qui m'a fait replonger dans l'atmosphère de Paul Auster que j'aime tant !
RépondreSupprimerje t'ai taguée sur mon blog ;-)au sujet de ta gourmandise existante ou non ;-D
RépondreSupprimer@Katell : Ne crois pas que je me défile. Je pars en vacances pour une dizaine de jours. Je répondrai à mon retour ! Mais je peux déjà dire que je ne suis pas très gourmande.
RépondreSupprimerNooooon, c'est vrai ce mensonge?
RépondreSupprimerTrès sympa cette critique! Tu donnes envie de lire le livre!
RépondreSupprimerJe passais par curiosité pour le nom bien sûr...je travaille parfois rue traverse ...TU as bien fait de choisir ce nom...c'esttrès évocateur.
Bonnes vacances alors
TEaki
www.teaki.net