dimanche 29 septembre 2013

Nouveau challenge

C'est ce billet de George qui m'a fait découvrir le challenge Romancières américaines, proposé par Miss G.
Pourquoi m'y suis-je inscrite ? Parce qu'il s'étire sur deux ans, qu'il propose plusieurs niveaux, c'est-à-dire que le nombre de livres à lire va de trois à dix et plus, ce qui laisse un choix assez large. Et puis, parce qu'à la lecture de la liste d'auteurs proposée à titre indicatif par Miss G, je m'aperçois que les romancières américaines ont souvent constitué de belles découvertes pour moi ces dernières années, comme Joan Didion ou bien Alison Lurie.  J'ai dans ma PAL déjà de quoi nourrir ce challenge, Joyce Carol Oates ou Toni Morrison, par exemple.

Je me suis inscrite au niveau A la conquête de l'Ouest, ce qui représente la lecture de quatre à six livres et j'ai choisi mon logo parmi ceux concoctés par Miss G, tous empruntés à l’œuvre d'Edward Hopper.

Si vous voulez en savoir plus, vous inscrire ou simplement découvrir les autres logos, rendez-vous chez Miss G.

mardi 24 septembre 2013

France Culture Papiers

Grâce à l’opération Masse Critique proposée par Babelio le 23 mai, j’ai découvert la revue France-Culture Papiers, dont le n°6 est arrivé au mois d’août  dans ma boîte aux lettres pendant que j’étais en vacances.
Il s’agit d’une revue culturelle réalisée à partir d’émissions de radio qui ont été diffusées sur France-Culture lors des mois précédents. La retranscription des débats et des chroniques bénéficie avec son passage sur le papier de l’ajout d’illustrations, de photographies et d’un contenu enrichi.

Dans le n° 6 que j’ai reçu, j’ai pu apprécier des sujets très variés : une longue interview de Danielle Sallenave de l’Académie Française , une biographie de Walt Disney,  un entretien avec Alain Resnais, un article qui donne la voix à des jeunes des cités, mêlés au trafic de drogues. J’ai été très touchée par un reportage sur les enfants sorciers du Bénin.

Chaque revue développe également un thème autour de plusieurs émissions. Ici, c’est la clandestinité qui est évoquée de multiples façons : Qui était le célèbre bandit Cartouche et pourquoi est-il passé à la postérité ? Une rencontre avec un détective privé nous apprend quelques trucs sur l’art de la filature. Connaissez-vous le Teillamed, ouvrage clandestin écrit par un naturaliste ? Parcourez l’interview de Liao Yiwu, poète chinois emprisonné des années dans un camp de rééducation, découvrez les rouages de la Black économie et le terrible périple des clandestins qui entrent en Europe par sa frontière la plus extrême, entre Grèce et Turquie.
Et je ne vous dis rien de l’interview de Michel Rocard ou de l’évocation du tour de France sous la plume d’Antoine Blondin, qui me restent à lire.

Une belle découverte, dont la présentation est très soignée, un beau papier  épais, très agréable au toucher, qui porte des sujets graves, touchants, importants.

Merci à Babelio et aux éditions Bayard pour cet envoi.
Le n°7 de France Culture Papiers est sorti récemment.

lundi 23 septembre 2013

Le bal

Le bal - Irène Némirovsky
Éditions Grasset (1930) - Les Cahiers Rouges

De judicieux placements financiers ont permis aux  Kampf de passer de la vie éteinte et monotone d’un modeste employé de banque et d’une dactylo à celle d’un couple de riches parvenus, habitant maintenant les beaux quartiers parisiens et avides d’être connus et reconnus dans les meilleurs cercles mondains du tout-Paris. Et quoi de mieux pour y parvenir que l’organisation d’un bal, avec tout le faste nécessaire, pour asseoir définitivement sa réputation et son influence ? Antoinette, la jeune fille de la maison, âgée de quatorze ans, en rêve déjà, de ce bal, et s’imagine valsant au bras d’un charmant inconnu qui saura la faire échapper aux humeurs de sa mère. Hélas, Mme Kampf a vite fait de rabattre les espoirs de sa fille, prévoyant de l’exiler dans un placard le temps de la fête, afin de profiter de sa chambre et d’y installer un bar. Mais Mme Kampf a tort de sous-estimer le pouvoir de nuisance de sa fille, qui de dépit, va précipiter le déroulement du bal vers un désastre cruel et pitoyable.

J’avais lu quelques commentaires élogieux sur ce court roman d’Irène Némirovsky et m’en étais fait une idée un peu fausse. Je ne m’attendais pas à une histoire aussi noire, une critique aussi féroce de ce couple enrichi financièrement, mais toujours si pauvre moralement. La mère est détestable, imbue de sa nouvelle fortune, mais sans aucune richesse d’âme ; la fille, que l’on pourrait plaindre, n’est finalement pas très sympathique, même si au début de l’histoire, le lecteur ne peut être que compatissant envers elle, face aux rebuffades de la mère. Le père, quant à lui, tente de faire bonne figure mais les reproches proférés à son égard par sa femme, qui a besoin de décharger son humeur sur quelqu’un, auront raison de son self-control et il saura alors lui rappeler ses origines et son passé.  
Même si je n’ai pas été complètement séduite par cette histoire, je dois reconnaitre que le style d’Irène Némirovsky est toujours plein de finesse quand il s’agit de dépeindre les traits de caractère les plus vils ou bien de transcrire les rêves et les émotions d’une toute jeune fille. Sans doute est-ce un choix de présenter sous un jour si peu favorable tous ces personnages qui, à un moment ou un autre, laissent apparaitre leur méchanceté, leur rancœur ou leur bêtise. 

Comme à la lecture de son roman, le maître des âmes, j’ai aussi été choquée par quelques propos antisémites, d’autant plus surprenants lorsqu’on sait le tragique destin de l’auteur, mais qui, sans doute, reflètent bien le climat général de ces années de l’entre-deux guerres.

D'autres avis chez Astrid et Valbev, ou encore chez Babelio.

Lu pour le challenge Destination PAL, proposé par Lili.

lundi 2 septembre 2013

Destination PAL : le bilan



J'avais embarqué entre le 1er juillet et le 31 août dans l'avion de Lili Galipette pour ce challenge.
Pour cela, j'avais emmené dans ma valise virtuelle 15 livres sélectionnés dans ma PAL.

Septembre est déjà là et voici l'heure du bilan : Comme je m'y attendais, je ne les ai pas tous lus, mais j'ai réussi à me tenir à ma liste, ce qui est déjà un exploit pour moi.

Laura Willowes - Sylvia Townsend Warner
L'hiver le plus froid - Paula Fox
Naissance d'un pont - Maylis de Kerangal (abandon après une centaine de pages)
Le bal - Irène Némirovsky
Les heures - Michael Cunningham
La promenade au phare - Virginia Woolf
Le dit de Tianyi - François Cheng (lecture en cours)

Faute d'accès à Internet pendant tout le mois d'août, j'ai maintenant un gros retard à rattraper dans l'écriture de mes billets. Et ça aussi, c'est un vrai challenge !

Merci, Lili, pour cette idée de voyage et à une prochaine fois, peut-être...