jeudi 13 décembre 2012

Les tendres plaintes

Les tendres plaintes - Yoko Ogawa
Actes Sud (2010) 
Traduit du japonais par Rose-Marie Makino et Yukari Kometani. 

  
Ruriko a quitté brusquement son appartement de Tokyo et son mari qui la trompe pour aller se réfugier dans le chalet de vacances de son enfance. Calligraphe, elle veut profiter du calme et de la solitude pour achever son travail en cours. Elle fait la connaissance de nouveaux voisins, M. Nitta, un facteur de clavecins et Kaoru, son assistante. A leur contact, Ruriko s’initie progressivement aux techniques de construction du clavecin, découvre la beauté de cet instrument et des œuvres composées pour lui, dont « Les tendres plaintes » de Jean-Philippe Rameau que Kaoru lui fait écouter. A leurs côtés, elle va retrouver des sentiments que sa vie quotidienne sans éclat avait endormis, la jalousie, la culpabilité. Elle va aussi se rappeler les moments de l’enfance et prendre conscience de ce qu’elle veut faire de sa vie.

J’ai lu ce roman de Yoko Ogawa il y a quelques mois déjà et je l’ai beaucoup aimé, tout en ayant beaucoup de difficultés à écrire ce billet. 
Il y a tant de choses dans les livres d’Ogawa et à la fois, si peu, tout est affaire de sensation, de perception, d’impression. Il faut se laisser aller au fil de l’écriture de l’auteur,  se laisser emmener et en retirer ce qu’on y trouve. 
Personnellement, à la fin de chacun de ces livres, j’en ai pour plusieurs semaines de réflexions et d’interrogations : Qu’a-t-elle voulu exprimer par-là, est-ce que j’ai bien saisi où elle voulait en venir, il faudrait que je relise tel ou tel passage ! 
L’univers de Yoko Ogawa est tellement riche que je n’en ai pas encore fini !

Les billets de Wictoria, Kathel, Noann, La Majuscule et Lou et d'autres encore chez Babelio.

Et pour ajouter au plaisir, écoutez l'oeuvre de Jean-Philippe Rameau ici, par exemple. 


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2 commentaires:

  1. Je ressens encore le plaisir que j'ai eu à lire ce livre rien qu'en voyant la couverture... Mais il est difficile d'en parler, c'est vrai.

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  2. J'ai découvert l'auteure avec "La petite pièce hexagonale". Je pense aussi que l'on mâche et remâche ses mots longtemps après avoir fermé le livre... Complexité et simplicité réunies.

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