mercredi 14 janvier 2009

44 Scotland Street

44 Scotland Street - Alexander McCall Smith
Paru aux éditions 10-18 en 2007
Traduit de l'anglais par Elisabeth Kern


Pat, une jeune écossaise d'Edimbourgh, entame sa deuxième année sabbatique et emménage en colocation dans un appartement au 44 Scotland Street. Elle est accueillie par Bruce Anderson, un très beau jeune homme très conscient de son apparence physique et qui en joue auprès des jeunes filles et en particulier auprès de Pat.
Elle fait également la connaissance des autres occupants de l'immeuble : Domenica McDonald, une femme originale d'une soixantaine d'années, férue d'anthropologie, qui va faire profiter Pat de ses conseils; un couple, les Pollock, et leur fils de cinq ans, Bertie, enfant surdoué qui apprend le saxophone et l'italien, sous la pression de sa mère Irène.

Pat trouve du travail dans une galerie d'art, que gère Matthew, fils d'une famille aisée, mais qui n'a absolument aucune connaissance artistique. Un tableau de la galerie, dans lequel Pat doit reconnaître un Peploe, va donner lieu à de nombreuses péripéties et jouer un rôle important dans l'histoire.

Dans la préface, Alexander McCall Smith explique comment sa rencontre avec Armistead Maupin, l'auteur des Chroniques de San Francisco, est à l'origine de ce livre, d'abord paru en épisodes dans le journal The Scotsman. C'est ce qui explique la forme de ce roman, composé de 110 courts chapitres, qui voient se succéder rapidement les multiples rebondissements de l'histoire.
Chacun des personnages principaux nous entraine tour à tour dans différents milieux de la société écossaise et c'est ainsi que nous faisons connaissance avec les Todd, riches bourgeois d'Edimbourg, qui emploient Bruce dans leur cabinet immobilier.
Avec Matthew, nous passons du temps au café du coin. Grâce à Domenica, Pat rencontre Angus Lordie, un peintre plein de fantaisie. Nous suivons Irène Pollock dans ses démêlés avec la directrice de l'école de Bertie, puis chez le Dr Fairbairn, le pédopsychiatre dont elle apprécie beaucoup la compagnie.

C'est une lecture très plaisante, les personnages sont attachants, malgré ou à cause de leurs défauts et de leurs faiblesses. Le ton est moqueur et ironique, parfois, mais l'ensemble est très pittoresque. Et le découpage en épisodes donne vraiment un rythme particulier. On sent bien quelquefois la hâte que devaient ressentir les lecteurs du Scotsman, dans l'attente du journal du lendemain !

De nombreux blogueurs l'ont lu : Clochette, Florinette, Papillon, Clarabel, Amanda, Kathel, Miss Alfie, Coralie, Dasola et Michel.

Clochette et Florinette ont lu la suite et me donnent envie de faire comme elles !

A consulter, par curiosité : Un article de Wikipédia sur Samuel Peploe, peintre post-impressioniste écossais et un autre sur Jack Vettriano, dont il est également question dans le livre.

5 commentaires:

  1. Je garde un tel bon souvenir des « Chroniques de San Fransisco » que la référence à A.Maupin ne fait noter ce roman tout de suite !

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  2. Si tu veux la suite, fais-moi signe par mail, car je l'envoie aujourd'hui chez Zazimuth, mais je peux lui dire de te l'envoyer ensuite ! ;-)

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  3. La suite, certes mais combien de volume ??? le sais tu

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  4. Tu as eu la curiosité d'en chercher plus sur les peintres ; je vais aller voir les articles. merci !

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  5. Bonjour, merci d'avoir mis mon billet en lien. 44 Scotland Street est en effet une lecture plaisante et on s'attache immédiatement aux personnages. Bertie du haut de ses 5 ans est un petit garçon comme un autre qui aimerait jouer au foot /rugby qu'au saxophone et on le comprend. Edimbourg Express qui suit, est aussi très bien et je sais qu'il y encore d'autres volumes (au moins deux) dont j'attends la parution en français. Bonne après-midi.

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